Soutenance de thèse de Nicolas CATHELIN

Analyse paléosismologique des failles de Saint-Montan et Bayne-Rocherenard, et étude géomorphologique de la vallée de l’Escoutay (Terminaison Nord-Est du faisceau de failles des Cévennes)

En novembre 2019, le séisme du Teil (Ardèche) a été l’un des plus destructeurs en France métropolitaine depuis plusieurs décennies. Soulevant bon nombre d’interrogations, cet évènement a entre autres remis en question notre connaissance des failles actives dans une région où les infrastructures à risque sont nombreuses.

Ce travail de thèse s’articule autour d’une question principale : Les failles du système Nord-Cévenol étaient-elles actives au Quaternaire ?

Pour répondre à cette question, deux approches complémentaires sont mises en œuvre. D’une part, des terrasses alluviales de la vallée de l’Escoutay (un tributaire du Rhône sécant au système de failles) ont été datées à l’aide des méthodes 14C et 3He cosmogénique. Ces premières datations ont permis d’estimer des taux d’incision et de soulèvement à l’échelle du système du failles sur les derniers ~100 ka. D’autre part, une étude paléosismologique a été menée sur deux failles du système. Sur la faille de Saint-Montan (investigations les plus abouties), cette approche a permis de mettre en lumière au moins deux paléoséismes au cours des derniers 30 000 ans.
Bien que des incertitudes demeurent, notamment concernant la géochronologie, ces données contribuent à une meilleure compréhension de l’activité du système Nord- Cévenol au quaternaire. Ces premiers résultats constituent également un apport important à la question de l’évaluation de l’aléa sismique en moyenne vallée du Rhône.

 

 

Jury :

Laurence AUDIN, Directrice de Recherche à l’IRD, Université Grenoble Alpes. Rapportrice.
Jérôme VAN DER WOERD, Directeur de Recherche, Institut Terre et Environnement Strasbourg. Rapporteur.
Maria ORTUÑO, Professeure, Université de Barcelone. Examinatrice.
Kris VANNESTE, Professeur, Observatoire Royal de Belgique. Examinateur.
Pierre ANTOINE, Directeur de Recherche, Laboratoire de Géographie Physique. Examinateur.
Jean-François RITZ, Directeur de Recherche, Géosciences Montpellier. Directeur de thèse.
Stéphane BAIZE, Directeur de Recherche, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire. Co-directeur de thèse.
Romain LE ROUX-MALLOUF, Sismotectonicien, Électricité de France (EDF). Invité.

Conférence GM & ED Gaïa

Observing and modelling the interplay between hydrology and the solid Earth

Par Kristel CHANARD (IGN, IPG, Paris)

à 14h amphi 23.01
campus Triolet, Université de Montpellier

Participer à la conférence en ligne (ID de réunion : 975 3830 3154)

Freshwater scarcity, a pressing consequence of climate change, threatens human populations and ecosystems. With glaciers melting at alarming rates, rainfall becoming erratic and water evaporating faster, the stress on water resources reaches critical levels. As water demand intensifies, it becomes crucial to harness multiple observations of the rapidly changing water resources and enable evidence-based decision making to ensure sustainable water management. Modern geodesy, the study of the evolving shape of our planet, emerges as a new tool to monitor dynamic hydrological processes from space, at unprecedented spatio-temporal scales, guiding the development of theories and models to predict their course. Recent developments in hydrogeodesy now reveal variations in the gravity field and surface deformation of the Earth caused by the redistribution of water masses over timescales ranging from seasons to several decades. These signals are key to exploring the complex mechanical interactions between hydrology and the solid Earth.

 

 

 

Kristel CHANARD received a PhD in Geophysics from ENS in 2015, followed by a postdoc at the University of Lausanne. She has been a research scientist at IPGP and IGN since 2017. She studies Earth’s deformation driven by climate processes using satellite geodesy and physics-based modeling.

 

 

 

 

Programme 2024-2025 des conférences de Géosciences Montpellier et de l’École doctorale GAIA

Géosciences Montpellier et l’École Doctorale GAIA organisent des conférences données par des personnalités extérieures. Y sont présentés divers sujets en sciences de la Terre et/ou l’état de l’art dans un domaine donné. Les conférences s’adressent à tous les membres de Géosciences Montpellier, notamment aux doctorants et aux étudiants, ainsi qu’à toute personne intéressée.

Coordination : Nestor Cerpa


Les conférences ont lieu les vendredis à 14h sur le campus Triolet de l’Université de Montpellier (SC23.01, bât.23,) et en visioconférence
La langue de la conférence est celle du titre

- 29 novembre 2024 à 14h

Changement d’échelle et géophysique appliquée : Explorer la zone critique de la pétrophysique à l’hydrogéophysique.

Julien THIESSON (UMR 7619 METIS) [Invité par Léa LELIMOUZIN]

- 06 décembre 2024 à 14h

Observing and modelling the interplay between hydrology and the solid Earth.

Kristel CHANARD (IPGP) [Invitée par Benoit ILDEFONSE]


Conférences passées


- 15 novembre 2024 à 14h

Introduction à l’apprentissage profond pour l’analyse de données d’observations de la Terre et applications à la cartographie de l’occupation du sol.

Dino IENCO (INRAE / UMR TETIS) [Invité par Matthieu FERRY]

En savoir plus

- 25 octobre 2024 à 14h

Hausse du niveau de la mer, du global au local. Impacts et adaptation.

Anny CAZENAVE (Académicienne, LEGOS, CNES, GIEC) [Invitée par Denis-Didier ROUSSEAU]

En savoir plus

- 27 septembre 2024 à 14h

Où trouver les ressources géologiques pour un avenir durable ?

Johan YANS  (Université de Namur) [Invité par Gégory BALLAS]

En savoir plus

Les Conférences pour tous
Saison 2024-2025

Géosciences Montpellier et la Société d’horticulture et d’histoire naturelle de l’Hérault organisent un vendredi par mois à l’Université de Montpellier des conférences grand public ayant pour thématique les géosciences.

Coordination : Jean-Marie Dautria

Ces conférences sont gratuites et ouvertes à tous


- Vendredi 25 octobre 2024 – 17h30 SC23.01, bât.23, campus Triolet, rue du Truel

Potentiel géothermique du nord de Montpellier. Une énergie renouvelable sous nos pieds !

par Michel Séranne (Chargé de recherche CNRS, Géosciences Montpellier) et Roger Soliva (Professeur UM, Géosciences Montpellier)

 

 

Brève INSU-CNRS 27/04/22 : Le niveau marin stable à long terme malgré de grandes quantités d’eau subduites

Programme 2021-2022 des conférences de Géosciences Montpellier