[Conférence GM & ED Gaïa]

Les mines d uranium de l’euphorie à la gestion de l’héritage

Patrick CHARDON (IN2P3)

14:00 amphi 23.01, campus Triolet, Université de Montpellier

Participer à la conférence (ID : 994 6615 5801)

Les mines d’uranium font partie des industries extractives les plus récentes et les plus éphémères (1945-2001) du territoire métropolitain. L’enthousiasmes des débuts a aujourd’hui laissé place à de nombreuses controverses et polémiques quant à leur héritage sur le long terme. La Zone Atelier Territoires Uranifère labellisée depuis 2015 par le CNRS-EE développe une démarche socioécosystémique sur les questions que pose la vie dans des environnements caractérisés par une irradiation chronique intense d’origine naturelle ou naturelle renforcée par l’action de l’homme (mines d’uranium). La conférence présentera les principaux résultats des recherches poursuivies depuis 10 ans sur le SES de l’ancienne mine d’uranium de Rophin et l’intérêt d’une approche associant les acteurs du territoire dans la définition et la mise en œuvre des projets scientifiques.

 

Ingénieur de Recherche en métrologie nucléaire au sein de l’IN2P3 Patrick Chardon dirige le Réseau Becquerel qui fédère les plateformes de mesure de radioactivité des laboratoires de l’IN2P3. Impliqué dans l’étude de la radioactivité de l’environnement il est co-créateur/directeur de la zone Atelier Territoires Uranifères (labellisation INEE depuis 2015). Ses activités de recherche portent sur l’interaction entre territoire, société et radioactivité dans une approche sociécosystémique.

 

 

 

 

 

 

[Soutenance de thèse]
Martin FOIN

Université Montpellier, Campus Triolet, Bâtiment 36, amphi 36.03

En ligne https://umontpellier-fr.zoom.us/j/95216941340

Développement et caractérisation d’un extensomètre de forage à mesure interférométrique pour la géophysique

Les déformations d’origine tectonique, volcanique ou hydrologique s’expriment sur des échelles de temps très variées, de quelques fractions de seconde à plusieurs décennies. Les extensomètres de forage à haute résolution couvrent une partie de ce spectre, établissant un lien entre les mesures à hautes fréquences offertes par les capteurs à fibres optiques et celles à très basse fréquence de l’analyse GNSS et InSAR. Cette thèse d’instrumentation porte sur le développement d’un extensomètre de forage à mesure interférométrique capable de reconstruire les six composantes du tenseur de déformation. Après la caractérisation des éléments de mesure, le prototype a été installé en 2023 dans un forage de l’observatoire du Larzac (OSU-OREME). Les deux années de données acquises, montrent un fonctionnement fiable, avec la détection de déformations très faibles (marées terrestres, téléséismes), cependant affectées par la dérive de curage du béton de couplage. Le comportement de l’instrument a pu être ajusté via l’utilisation des marées terrestres, mais également à l’aide d’un système novateur de surpression interne. Les résultats confirment la capacité à mesurer des déformations sur une large bande de fréquences, ouvrant des perspectives pour l’étude des phénomènes hydrologiques, sismiques et volcaniques. De nouvelles variantes d’instrument et de couplage sont en cours de test pour aboutir à un instrument performant, économique et facile à déployer.

Composition du Jury :

François BEAUDUCEL, Physicien, IPG Paris, Rapporteur
Valérie CAYOL, Directrice de recherche CNRS, LMV, Rapportrice
Rodolphe CATTIN, Professeur, Géosciences Montpellier, Examinateur
Virginie PINEL, Directrice de recherche IRD, ISTERRE, Examinatrice
Pascal BERNARD, Physicien, IPG Paris, Invité
Frédérick BOUDIN, Ingénieur de recherche CNRS, ENS Paris, Invité
Jean CHERY, Directeur de recherche CNRS, Géosciences Montpellier, Directeur de thèse
Han Cheng SEAT, Maître de conférences, LAAS-CNRS ENSEEIHT Toulouse, co-Directeur de thèse

[Soutenance de thèse]
Gaël CAZES

Université Montpellier, Campus Triolet, Amphi 23.01

En ligne https://umontpellier-fr.zoom.us/j/95216941340

Évaluation et développement des méthodes de photogrammétrie et de SLAM visuel pour la topographie 3D en milieu souterrain

Cette thèse porte sur la photogrammétrie appliquée à la production de données topographiques continues dans des environnements souterrains. Elle développe une méthode légère, économique et reproductible, fondée sur un couple de caméras GoPro combiné à un éclairage optimisé. L’approche est évaluée sur le plan méthodologique, à travers des protocoles de tests, des comparaisons avec le levé laser statique et une optimisation du post-traitement. Les résultats démontrent la capacité de cette méthode à générer des modèles 3D fiables avec une précision centimétrique, même sur de longs développements. En parallèle, les performances du SLAM visuel sont explorées pour l’acquisition 3D en temps réel. Au-delà de l’aspect technique, la méthode est appliquée à deux cas d’étude : un premier à visée fondamentale sur la karstogenèse dans le massif du Köýtendag (Turkménistan), et un second à visée appliquée dans une galerie artificielle des Pyrénées, pour l’analyse morphokarstique et le diagnostic hydrogéologique. Ce travail propose ainsi une approche complète, de l’acquisition à l’exploitation de la donnée 3D, répondant à des besoins scientifiques, opérationnels et de valorisation.

Composition du Jury :

Delphine LACANETTE, Professeure des universités, Université de Bordeaux, Rapporteure
Pauline COLLON, Professeure des universités, Université de Lorraine, Rapporteure
Christelle BATIOT-GUILHE, Professeure des universités, Université de Montpellier, Examinatrice
Stéphane JAILLET, Ingénieur de recherche, Université Savoie Mont Blanc, Examinateur
Xavier MUTH, Professeur HES associé, Haute école spécialisée de Suisse occidentale, Examinateur
Philippe VERNANT, Maître de conférences, Université de Montpellier, Directeur de thèse
Johan JOUVES, Docteur karstologue, Cenote, co-Directeur de thèse

Les Conférences pour tous
Saison 2025-2026

Géosciences Montpellier et la Société d’horticulture et d’histoire naturelle de l’Hérault organisent un vendredi par mois des conférences grand public ayant pour thématique les géosciences.

Toutes les conférences, à l’exception de celle du 5 décembre 2025 et celle du 12 juin 2026, auront lieu à 17h30 en salle de cours 23.01 (bâtiment 23), Campus Triolet de l’Université de Montpellier, 475 rue du Truel.

Exceptionnellement les conférences du 5 décembre 2025 et du 12 juin 2026 auront lieu au local de la SHHNH, 125 rue du Moulin Sémalen à Montpellier.


Coordination : Jean-Marie Dautria
Ces conférences sont gratuites et ouvertes à tous.


- Vendredi 28 novembre 2025 – 17h30 SC23.01, bât.23, campus Triolet, rue du Truel

Origine de la vie sur Terre

par Pascal Philippot (Directeur de recherche, CNRS, Géosciences Montpellier)

 

- Vendredi 5 décembre 2025 – 17h30 dans le local de la SHHNH

Les météorites, messagères du système solaire

par Pierre Grech (Chercheur CNRS retraité – Centre d’Électronique et de Micro-optoélectronique de Montpellier)

 

- Vendredi 12 décembre 2025 – 17h30 SC23.01, bât.23, campus Triolet, rue du Truel

Pourquoi les quartz de La Gardette vont-ils disparaître tous en même temps ?

par Bernard Barailler (Ingénieur INP, Grenoble)

 

- Vendredi 9 janvier 2026 – 17h30 SC23.01, bât.23, campus Triolet, rue du Truel

Ressources minérales et transition énergétique

par Bénédicte Cenki (Professeure Université de Montpellier, Géosciences Montpellier)

 

- Vendredi 13 février – 17h30 SC23.01, bât.23, campus Triolet, rue du Truel

Des plaques tectoniques pas si rigides ?! modèles dynamiques de déformation de la lithosphère basés sur les propriétés de fluage des roches mantelliques

par Fanny Garel (MCF Université de Montpellier, Géosciences Montpellier)

 

- Vendredi 20 mars 2026 – 17h30 SC23.01, bât.23, campus Triolet, rue du Truel

Paléogéographie précambrienne

par Paul Antonio (Chercheur associé, Géosciences Montpellier)

 

- Vendredi 10 avril 2026 – 17h30 SC23.01, bât.23, campus Triolet, rue du Truel

Séisme de magnitude 9 en Himalaya : mythe ou réalité ?

par Rodolphe Cattin (Professeur Université de Montpellier, Géosciences Montpellier)

 

- Vendredi 22 mai 2026 – 17h30 SC23.01, bât.23, campus Triolet, rue du Truel

Quand les mouvements tectoniques s’inversent : les exemples actuels de la chaine de l’Alborz (Iran) et du rift Baikal (Sibérie)

par Jean-François Ritz (Directeur de recherche CNRS, Géosciences Montpellier)

 

- Vendredi 12 juin 2026 – 17h30 dans le local de la SHHNH

Les roches sédimentaires pour les nuls

par Michel Lopez (Professeur retraité Université de Montpellier)

[Soutenance de thèse]
Fabien RAMEL

Université Montpellier, Campus Triolet, Amphi 23.01

En ligne https://umontpellier-fr.zoom.us/j/95216941340

Analyse combinée paléosismologique et géodésique des déformations actives de l’Altaï mongol

L’Altaï est une chaîne de montagne active de la Mongolie occidentale affectée par plusieurs grandes failles décrochantes dextres, et constitue un des exemples les plus remarquables en termes de déformation intraplaque. Bien que situées à plus de 2000 km au nord du front de collision himalayen, ces failles accommodent une part de la convergence Inde-Asie. En combinant les approches de la paléosismologie, de la morphotectonique et de la géodésie, l’expression de ces déformations y est analysée depuis l’échelle du cycle sismique jusqu’à l’échelle long terme. Ces approches (paléosismologie et morphotectonique) permettent de dater les forts séismes passés et mesurer les dimensions des failles qui les génèrent (longueur de rupture, segmentation, déplacement cosismique, magnitude). Elles permettent également (morphotectonique et géodésie) de quantifier la vitesse des failles sur le long terme. Couvrant des échelles spatiales et temporelles différentes, ces approches permettent finalement de fournir une description précise de la cinématique et de la distribution spatio-temporelle des déformations de l’une des régions intracontinentales les plus actives d’Asie centrale.

Composition du Jury :

– Éric CALAIS, Professeur, ENS. Rapporteur
– Yann KLINGER, Directeur de recherche CNRS, IPGP. Rapporteur
– Laurence AUDIN, Directrice de recherche IRD, ISTerre. Examinatrice
– Magali RIZZA, Professeur, Université de Québec. Examinatrice
– Jean François RITZ, Directeur de recherche CNRS, Géosciences Montpellier. Directeur de thèse
– Philippe VERNANT, Maître de conférence, Université Montpellier. Co-directeur de thèse
– Dylan H. ROOD, Associate Professor, Imperial College, London. Invité

[Conférence GM & ED Gaïa]

Hydrogéophysique et intégrité scientifique

Par Roger GUÉRIN (Sorbonne Université)

14:00 amphi 23.01, campus Triolet, Université de Montpellier

Participer à la conférence (ID : 95240931537)

Les recherches en hydrogéophysique cherchent à connaître/décrire/comprendre les phénomènes qui se déroulent dans le milieu poreux que sont les sols et les roches, en donnant des informations sur la géométrie, les flux, les lois pétrophysiques reliant différents paramètres du milieu. Les applications sont diverses : aquifère dans différents contextes (hydro)géologiques, pollution, glacier, sol… qui couvrent l’étude de la zone critique. Les méthodes employées sont celles de la géophysique appliquée ou de proche surface ou environnementale (électrique, sismique, électromagnétique basse fréquence, géoradar, gravimétrie…).
L’intégrité scientifique est la description des bonnes pratiques de la recherche, et la mise en garde contre les manquements et les pressions à déroger à la fiabilité, à l’honnêteté, au respect et à la responsabilité des activités de recherche. Le fonctionnement du monde de la recherche est confronté à des pressions ou des injonctions contradictoires favorisant ou non les bonnes pratiques (coalition pour l’avancement de l’évaluation de la recherche CoARA, journaux prédateurs…).

Roger Guérin est enseignant-chercheur à Sorbonne Université (SU) depuis 1996 (ex UPMC-P6) au labo METIS (ex Sisyphe) après 8 ans dans le privé, et 2 ans dans le secondaire. Il est prof des universités depuis 2007, coordinateur du réseau GEOFCAN depuis 2013, référent à l’intégrité scientifique (RIS) de SU depuis 2022, et co-président de l’association des RIS depuis septembre dernier. Il est précurseur en France de la recherche en hydrogéophysique.

 

 

 

 

 

 

[REPLAY Soirée grand public] Des calottes polaires à la Méditerranée : Niveau des mers, entre incertitudes et urgences !

Animée par Mathieu Vidard dans le cadre de la RST2025

Gaël Durand, délégué scientifique aux affaires polaires au CNRS-INSU, a dressé un état des lieux des calottes polaires et des glaciers, principaux contributeurs à l’élévation du niveau des mers.

A l’issue de sa conférence, Gaël Durand a prit part à la table ronde à laquelle ont participé Frédéric Bouchette, professeur à l’Université de Montpellier, spécialiste de la dynamique des littoraux, Véronique Négret, maire de Villeneuve les Maguelone et Vice-Présidente de la Métropole, Déléguée au Littoral, à la Prévention des risques et à la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) et Nicolas Clarin, chargé de projet en aménagement côtier et études des processus hydro-morpho-dynamiques littoraux chez CréOcean et un représentant de Montpellier Méditerranée Métropole.

Regarder le replay de la soirée sur la chaîne youtube de la SGF

« L’évolution des calottes polaires, plus rapide que prévu, a surpris la communauté scientifique et conduit à une révision en profondeur de certains fondements de la glaciologie, notamment des mécanismes d’instabilité propres aux calottes.

Pourtant, l’incertitude ne doit pas être confondue avec l’ignorance, ni servir de prétexte à l’inaction : même si les connaissances actuelles restent imparfaites, elles suffisent à alerter sur des risques majeurs. Elles appellent à des décisions courageuses et urgentes, tant en matière d’adaptation que de réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

Cette soirée à été proposé dans le cadre de la 29e édition des Réunions des Sciences de la Terre. Organisée par la Société Géologique de France, le laboratoire Géosciences Montpellier (UM, CNRS) et la Fédération BioGée.

 

 

 

 

 

 

[Conférence GM & ED Gaïa]

Radiogenic and stable Cerium (Ce) isotopes: A new tracer to probe redox conditions in the early oceans

Par Marion GARCON (Laboratoire Magma et Volcan)

14:00 amphi 23.01, campus Triolet, Université de Montpellier

Participer à la conférence (ID : 983 5736 1071)

Since the beginning of Earth’s history, the oceans acted as an interface between the atmosphere, the continents, and the mantle via atmospheric exchange, weathering, sedimentation, and submarine volcanism. Such interactions make the composition of early seawater a unique recorder of the processes that have affected the Earth’s major reservoirs through time. I propose to re-visit the geochemistry of the first oceans that is recorded in Precambrian banded iron formations (BIFs) using radiogenic and stable Cerium (Ce) isotopes. Cerium is a redox-sensitive element that gets oxidised in suboxic environments. Our new results, confronting isotopic analyses, elemental anomalies and Ce valence states (XANES, ESRF) suggest that Ce systematics can be used to finely trace the redox state of the ocean-atmosphere system through time, more interestingly around the Great Oxidation event (GOE). Such results also show that, in contrast to what have been widely assumed in previous studies, Ce anomalies in BIFs are not reliable to trace redox conditions at sediment deposition time.

  • 2012 : Thèse en Géochimie à l’Université de Grenoble (Direction C. Chauvel)
  • 2013-2015 : Postdoctoral Fellow à Carnegie (Washington DC, USA)
  • 2015-2016: Postdoctoral Fellow au LMV (Clermont-Ferrand, France)
  • 2016-2019: Ambizione Fellow à ETH Zurich (Suisse)
  • 2019: Chargée de recherche au CNRS, LMV Clermont-Ferrand
  • 2019-2026 : ERC Starting Grant (GOforISOBIF, PI)
  • 2025: HDR Université Clermont Auvergne

 

 

 

 

 

 

[Soutenance de thèse]
Antoine MAITRE

Université Montpellier, Campus Triolet, Amphi 23.01

Déformations de la croûte océanique à l’interface de subduction dans les conditions des glissements transitoires profonds

Les zones de subduction sont les environnements tectoniques les plus actifs de la planète. Outre les séismes majeurs, des glissements transitoires profonds – glissements lents (Dragert et al., 2001) et trémors non-volcaniques (Obara, 2002) – ont été identifiés entre 25 et 55 km de profondeur, pour des températures de 350–550 °C. Ils révèlent un comportement plus complexe que l’opposition fragile/sismique – ductile/asismique (Scholz, 1988), contrôlé par la pression des fluides et l’hétérogénéité lithologique (Bürgmann, 2018 ; Behr & Bürgmann, 2021).

Si les ceintures de mélange de l’interface sont souvent considérées comme leurs principaux hôtes, le rôle de la croûte océanique subduite reste mal contraint. Des écailles de gabbros métamorphisés en faciès schiste bleu, observées dans plusieurs complexes exhumés (Agard et al., 2018), suggèrent que le découpage de la lithosphère océanique, favorisé vers 40 km (Plunder et al., 2015 ; Ruh et al., 2015), pourrait contribuer à leur mécanique.
 
Cette thèse vise à caractériser les structures et mécanismes de déformation susceptibles de produire ces glissements dans la croûte océanique, dans les conditions P-T du faciès schiste bleu. L’étude porte sur la Cima di Gratera (Cap Corse), une écaille océanique (gabbros et péridotites/serpentinites) enfouie à 8–19 kbar et 350–550 °C, comparable à la zone source des signaux transitoires.
 
Objectifs :
(1)   Affiner les conditions P-T du pic métamorphique avant exhumation.
(2)   Identifier la déformation fragile-ductile à plusieurs échelles (mm à km).
(3)   Contraindre les paramètres rhéologiques (rapport de résistance, rôle des fluides).
(4)   Discuter leur lien avec les glissements transitoires.
 
Pour répondre à ces objectifs, une approche pluridisciplinaire a été utilisée avec une étude de terrain, des observations pétrologiques et microstructurales (MEB-EBSD, EPMA), des analyses chimiques (EDS, EPMA), la modélisation thermodynamique (Perple_X) et thermo-mécanique (ASPECT).
 
Les premiers résultats distinguent : (1) pseudotachylites et mylonites aux contacts gabbro-péridotite ; (2) un « block-in-matrix » de lentilles mafiques/ultramafiques fracturées dans des serpentinites foliées ; (3) une microfracturation des porphyroclastes de clinopyroxène dans les métagabbros, avec cristallisation de lawsonite et glaucophane.
 
Ces travaux éclairent les processus couplant régimes fragiles et ductiles dans la croûte océanique subduite et leur rôle potentiel dans la genèse des glissements transitoires profonds.

Composition du Jury :

Rapporteurs :

– Philippe YAMATO, Professeur des Universités, Université de Rennes
– Alberto VITALE BROVARONE, Professeur des Universités, Università di Bologna

Examinatrices & examinateurs :

– Andréa TOMMASI, Directrice de Recherche CNRS, Université de Montpellier
– Julia DE SIGOYER, Professeure des Universités, Université Grenoble-Alpes
– Philippe AGARD, Professeur des Universités, Sorbonne Université
– José Alberto PADRON-NAVARTA, Chargé de Recherche CNRS, Universidad de Granada

Directeur de thèse et encadrant :

– Benoit Ildefonse, Directeur de recherche CNRS, Géosciences Montpellier
– Émilien Oliot, Maitre de conférence Université de Montpellier, Géosciences Montpellier

Programme 2025-2026 des conférences de Géosciences Montpellier et de l’École doctorale GAIA

Géosciences Montpellier et l’École Doctorale GAIA organisent des conférences données par des personnalités extérieures. Y sont présentés divers sujets en sciences de la Terre et/ou l’état de l’art dans un domaine donné. Les conférences s’adressent à tous les membres de Géosciences Montpellier, notamment aux doctorants et aux étudiants, ainsi qu’à toute personne intéressée.

Coordination : Nestor Cerpa


Les conférences ont lieu les vendredis sur le campus Triolet de l’Université de Montpellier (SC23.01, bât.23,) et en visioconférence
La langue de la conférence est celle du titre

- 05 décembre 2025 à 14h

Les mines d’uranium, de l’euphorie à la gestion de l’héritage

Patrick CHARDON (LPCA) [Invité par Benoît Ildefonse]


Conférences passées


- 17 octobre 2025 à 14h

Redox-sensitive elements to probe oxygenation conditions in the Archean : a focus on Eu and Ce stable isotopes in BIFs

Marion GARÇON (Laboratoire Magma et volcan) [Invitée par Bruno Dhuime]

 

- 07 novembre 2025 à 14h

Hydrogéophysique et intégrité scientifique

Roger GUERIN (Sorbonne Université) [Invité par Léa Lelimouzin]