[RST Montpellier 2025] Les inscriptions et le dépôt des résumés sont ouverts

L’Université de Montpellier met en lumière le travail de Muriel Geeraert

Muriel  est ingénieure en hydrogéologie à Géosciences Montpellier. Elle parcourt l’Hérault et les Pyrénées-Orientales de forage en forage, pour recueillir des données précieuses pour les chercheurs de l’équipe Transferts en milieux poreux. En effet, ses forages instrumentés fournissent des informations variées, telles que le niveau d’intrusion d’eau salée dans les réservoirs d’eau douce côtiers ou l’impact des mouvements de terrain à Pégairolles-de-l’Escalette, près de Lodève. Muriel apprécie particulièrement cette diversité dans son travail, sur le terrain de la côte à l’arrière pays, mais également au laboratoire où elle alimente les bases de données et entretient le matériel, et au contact des étudiants de l’université avec qui elle aime partager son expertise.

Une mission qu’elle nous explique dans la série vidéo Rouages produite par l’Université de Montpellier !

Géosciences Montpellier accompagne le projet du Géoparc Terres d’Hérault

Le Géoparc Terres d’Hérault est une initiative du Département de l’Hérault dédiée à la reconnaissance, la préservation et la valorisation du patrimoine géologique exceptionnel du département. Ce territoire riche en diversité géologique et en paysages uniques en fait un site de première importance pour la science, la culture, et le tourisme. Le Département de l’Hérault, les 111 communes concernées, les associations, les entreprises et l’ensemble des partenaires unissent leur forces pour obtenir le prestigieux Label « Géoparc Mondial » de l’UNESCO.

GÉOSCIENCES MONTPELLIER ACCOMPAGNE CET AMBITIEUX PROJET AU SERVICE DU PATRIMOINE GÉOLOGIQUE DU DÉPARTEMENT DE L’HÉRAULT !

Protéger et préserver avec détermination ! Le Géoparc s’engage à protéger et conserver les sites géologiques de la région en mettant en œuvre des mesures pour prévenir leur dégradation, tout en les rendant accessibles au public.

Éduquer pour mieux comprendre ! Le développement de programmes éducatifs vise à informer le public sur l’importance cruciale de la géologie et de la biodiversité.

Unir les forces pour une cause commune ! Le Géoparc crée une synergie puissante entre les institutions, les associations et les entreprises locales, transformant ainsi le projet en une plateforme collaborative dynamique où chacun contribue à la mise en valeur et à l’attractivité du patrimoine naturel pour un large public.

En intégrant ce projet, l’Université de Montpellier représentée par Stéphane Dominguez de Géosciences Montpellier, rapproche le département et le milieu de la recherche scientifique afin d’enrichir et de partager la connaissance de l’histoire géologique de la région, dans une dynamique pédagogique de diffusion des savoirs.

Découvrez la sélection des 32 sites à voir (Télécharger la carte en pdf) !

[Le Mag’ N°13] Numéro spécial sur la géologie de la Guyane

➡ | Consulter la revue en ligne Le Mag’ n°13 de mars 2024

Le Mag’ est la revue numérique de la Fondation de l’Université de Guyane. Ce numéro spécial « Géologie de la Guyane », dont le directeur de la publication est Arnauld Heuret [1] (UG, GM), aborde des thématiques aussi riches que variées, comme la géodynamique, la paléontologie, l’environnement et les paléoclimats, sans oublier les ressources en or bien évidement.

Aperçu du sommaire

  • Aux origines du soubassement géologique guyanais
  • Les gisements d’or, marqueurs de l’histoire géologique du Bouclier des Guyanes
  • Un historique des campagnes océanographiques
  • En mer… les marqueurs des cycles de glaciation
  • Le plateau de Demerara, un laboratoire naturel pour l’étude des plateaux marginaux transformants
  • Un riche écosystème côtier vieux de 125 000 ans découvert sous Ariane 6 en Guyane
  • De la géodiversité à la géofonctionnalité
  • Le Bouclier des Guyanes : Une grande variété de minerais disponibles
  • Histoire de l’exploitation de l’or en Guyane
  • Vers une objectivation des enjeux de l’exploitation des ressources aurifères en Guyane française : exploitation minière, protection de l’environnement et développement humain
  • Le projet ECLAT pour étudier les contaminants métalliques en Guyane

[1] Arnauld Heuret a soutenu sa thèse sur la dynamique des zones de subduction à l’université de Montpellier en 2005. Après divers posts-doc principalement effectués à l’université Roma 3, il a intégré un poste de maître de conférences à l’Université de Guyane en 2012 et est, depuis cette date, rattaché à Géosciences Montpellier.

Une station GNSS permanente installée à la capitainerie du port de Sète

La station, de son petit nom « SET1 », transmet des données sur le Réseau National GNSS Permanent (RENAG), permettant de surveiller avec une précision millimétrique les variations du niveau marin, notamment grâce à un marégraphe du SHOM. Cette station sert à la fois à suivre la montée des eaux et à observer les mouvements de la croûte terrestre, tout en fournissant des informations cruciales sur la vapeur d’eau atmosphérique. Cela aide à mieux comprendre les impacts du changement climatique, notamment pour les zones côtières.

Pour en savoir plus : Sandrine Baudin, responsable technique des sites instrumentés à Géosciences Montpellier.

50 ans après, la RST est de retour à Montpellier

La 29ème édition de la RST aura lieu à Montpellier du 27 au 31 Octobre 2025

11 thèmes scientifiques et 3 forums (enseigner les géosciences, métiers, géo-patrimoine) composent la trame principale de ce rassemblement des sciences de la terre.

L’événement se veut pluridisciplinaire et mettra l’accent sur l’analyse de terrain avec 7 excursions intégrées aux thèmes scientifiques. Ces excursions auront lieu pendant le congrès et permettront de prolonger les discussions à travers l’observation d’exemples emblématiques qui vont bien au-delà du périmètre régional.

De nombreux stands d’associations et d’entreprises privées, une conférence grand public, une soirée de gala, des remises de prix, des concours et de nombreux événements rythmeront également cette manifestation.

N’hésitez pas à diffuser cet appel à sessions à travers votre réseau pour que cette RST Montpellier 2025, 50 ans après la première en 1975, soit une réussite !

Illustration © SGF – Anne Delplanque Géosciences Montpellier

Origine des océans : à l’eau le monde

Logo de France Culture - Radio française

Retrouvez Christel Tiberi dans l’émission radio « La sciences CQFD » de Natacha Triou

La géophysicienne Christel Tiberi (directrice de recherche au CNRS à Géosciences Montpellier) et la Cosmochimiste Laurette Piani (chargée de recherche CNRS au Centre de Recherches Pétrographiques et Géochimiques de Nancy) nous expliquent comment les scientifiques procèdent pour dater et l’apparition de l’eau sur la Terre et estimer l’histoire des océans.

➡ | Écouter le podcast de l’émission sur le site de France Culture

Palavas sous les flots : science fiction ou réalité ?

Jeudi 26 février, nous avons eu le plaisir de participer au Bar des sciences* de Montpellier pour une soirée sur le thème « Palavas sous les flots, science-fiction ou réalité ? ». Le public venu nombreux à échangé avec passion sur les signes et conséquences du changement climatique sur la montée du niveau de la mer et ses impacts sur nos régions côtières, notamment à Palavas-les-Flots.

Un grand merci aux experts Frédéric Bouchette de Géosciences Montpellier et Frédéric Grelot du laboratoire GEau, pour leurs précieuses interventions. Leurs connaissances ont enrichi les débats.

➡ | Rendez-vous jeudi 13 juin à 19h à la médiathèque Émile Zola pour une nouvelle rencontre « Bar des sciences » sur le theme « Biodiversité : la migration des populations animales et végétales depuis l’aube des temps » avec la participation de Jean-Jacques Cornée

* les Bar des sciences de Montpellier sont organisés par le service Culture scientifique de l’Université de Montpellier avec le soutient de l’INRAE, de l’INSERM, de l’IRD, Montpellier 3M et radio Aviva.

Pour aller plus loin sur le thème du littoral :

• Revivez le bar des sciences du 26 février 2024 Palavas sous les flots : Science-fiction ou réalité ? (Écran de savoir de la chaîne Youtube UM).

• Retrouvez Frédéric Bouchette sur radio Aviva 34 au micro de Liliane Dray (journaliste).

• Visitez le site web « GLADYS – Hydro-morphodynamisme littoral »

Gladys a pour missions de rassembler la communauté de recherche académique littorale, en mobilisant un panel de chercheurs aux expertises diverses. Elle veille également à la gestion efficace du parc d’appareils de mesure, assurant ainsi la collecte de données de qualité. Mais ce n’est pas tout, Gladys s’engage également dans la valorisation des données scientifiques de haute qualité, en les mettant à disposition de la communauté scientifique et des décideurs. Son rôle ne se limite pas à la recherche, elle œuvre également pour le transfert des résultats de la recherche et participe activement au dialogue avec les acteurs décisionnaires, contribuant ainsi à une meilleure prise en compte des enjeux liés aux littoraux.

• Lire l’article de presse Érosion côtière : le littoral méditerranéen sous l’eau ? Découvrez son évolution au fil des années
Par Léa Pippinato (le 5 mai 2024 dans LE METROPOLITAIN)

• Découvez le Services d’Observation de l’OREME « Littoral et trait de cote »

Vient de paraître : “Le grand Rift africain, à la confluence des temps”

Ouvrage collectif édité au Cherche Midi, sous la direction de Jean-Renaud Boisserie (PALEVOPRIM), Sandrine Prat (HNHP – PaléoFED), Christel Tiberi (Géosciences Montpellier). Préface de Yonas Beyene.

Ce bel ouvrage, accessible à un large public a été pensé par le groupe de recherche interdisciplinaire [GDR Grand Rift Africain->https://rift-cnrs.fr], sous l’égide de trois instituts du CNRS : l’Institut écologie et environnement, l’Institut des sciences humaines et sociales et l’Institut national des sciences de l’univers.

Il nous engage à partir à la découverte d’un lieu exceptionnel par sa géologie, sa biodiversité, son histoire et ses cultures : le Grand Rift africain. Guidés par des scientifiques de différentes disciplines, vous cheminerez le long de l’une des plus grandes fractures de l’écorce terrestre qui va de la mer Rouge à l’Afrique australe (4000 km).

Au-delà de cette curiosité géologique se déploie un territoire surprenant, aux innombrables paysages (savanes, forêts, mangroves, déserts, montagnes, volcans et hauts-plateaux), dans lequel une riche biodiversité interagit, parfois se cache, s’adapte, et évolue. Cette faille de la Terre ouvre la voie à une spirale du temps qui permet aux scientifiques d’avoir accès à des traces remontant aux origines des reliefs, des océans et des espèces. Considéré bien souvent comme le premier des berceaux de l’humanité, le Rift africain forme aussi un espace culturel et politique dynamique, un lieu d’interactions majeures entre sociétés et environnements.

Paul ANTONIO lauréat de la prestigieuse bourse ERC Starting Grant 2023 avec son projet UBEICH

Unravelling the first Babbles of the Earth Inner Core History

Il y a près d’un siècle l’existence du noyau interne de la Terre a été une découverte majeure, mais depuis, le moment exact de sa cristallisation reste un mystère. La naissance de ce noyau interne, plus communément appelé graine, a permis de fournir suffisamment d’énergie pour « booster » et maintenir son champ magnétique, alors qu’il était sur le point de disparaître. Cet événement majeur a donc permis à notre planète de rester habitable et d’échapper au destin de planètes qui ont perdu leur champ magnétique très tôt dans leur histoire géologique, telle que la planète Mars.

Alors que la communauté scientifique estimait la formation du noyau interne à environ 600 millions d’années, une période que l’on appelle l’Ediacarien, des preuves récentes d’un changement dans le régime du champ magnétique terrestre au cours du Paléozoïque moyen (416-332 Ma) remettent en cause cette hypothèse.

Pouvons-nous mieux connaitre l’histoire et déterminer l’âge du noyau interne ?

Grace au 1,6 millions d’euros obtenu pour faire vivre son projet UBEICH, Paul Antonio s’attaquera à cette question au cours des cinq prochaines années.

Dans le domaine du paléomagnétisme, les approches conventionnelles ne parviennent pas à extraire des roches, les signaux magnétiques anciens en raison de l’altération accumulée tout au long de leur longue et complexe histoire géologique. l’équipe constituée par Paul Antonio va donc développer une méthode expérimentale prometteuse, pour déterminer l’intensité du champ magnétique. En utilisant une approche « multispécimen » ils vont mesurer la paléointensité directement à l’échelle des minéraux et non plus à celle de la roche. L’avantage est double : les minéraux silicatés contiennent des milliards d’inclusions magnétiques qui ont été préservées de l’altération, et la petite taille de ces inclusions a potentiellement permis d’enregistrer un signal magnétique stable au cours du temps.

Cette approche pionnière va permettre d’augmenter de manière significative le nombre d’observations et d’apporter un nouvel éclairage sur l’histoire de la couche géologique la plus profonde de notre planète … le noyau interne.

 

En quelques lignes :

Paul Antonio est l’auteur d’une thèse soutenue en février 2017, Paléomagnétisme et pétrogenèse des unités paléoprotérozoïques de l’évènement Uatumã au nord du craton amazonien réalisée sous la direction de Anne Nédélec (Université Paul Sabatier de Toulouse, France) et de Manoel Souza d’Agrella-Filho (Université de São Paulo, Brésil).

A la suite de quoi il est parti au Brésil pour un contrat Postdoctoral à l’Université de São Paulo au Brésil (IAG-USP), puis est rentré en France pour enseigner à l’Université de Montpellier et continuer sa recherche dans l’équipe Géologie et Géophysique de la Zone critique de Géosciences Montpellier. C’est à cette occasion qu’est né son projet d’ERC UBEICH soutenu par GM et l’Université de Montpellier. Actuellement, en postdoctorat à l’Université d’Oslo au Centre d’excellence d’habitabilité planétaire (FHAB), Paul Antonio reviendra à Montpellier début 2024 pour développer son projet.

Pour aller plus loin, lire « Paul Antonio Paul Antonio : voyage au cœur de la Terre » réalisé par l’Université de Montpellier.