EDITO
Le mot du directeur
Une fois n’est pas coutume, j’ai le plaisir de rédiger cet édito en mission, à bord du Pourquoi Pas ? en campagne sur l’océan Atlantique. Retrouver la mer est un plaisir immense et nombre de collègues du laboratoire rattrapent en ce moment le temps perdu au cours de ces deux dernières années « covid », pour à nouveau pratiquer leur métier de chercheur sur le terrain. Le travail sur le terrain est fondamental pour les recherches en géosciences et vous en avez dans ce numéro quelques illustrations avec la mission d’Alain, Arnaud et Jérémy au fin fond de la Guyane, la récente mission de Fleurice, Stéphanie et Christel en Tanzanie, le travail sur l’altération sphéroïdale des basaltes au nord de Montpellier, ou encore les dernières actualités sur le séisme du Teil avec un lien vers un film documentaire sur les investigations paléosismologiques menées sur la faille de la Rouvière, source du séisme du 11 novembre 2019.
Les observations de terrain, comme l’expérimentation en laboratoire, nourrissent les modèles réalisés pour comprendre les processus géologiques. Un exemple en est donné ici avec le projet de modélisation sur la mise en place de minéralisations aurifères autours des intrusions granitiques dans la croûte terrestre.
En espérant que l’actualité du laboratoire Géosciences Montpellier présentée dans cette lettre vous intéressera, je vous laisse pour retourner au suivi de la plongée en cours du sous-marin Victor 6000 sur le massif de Rainbow, sur la dorsale Atlantique à l’ouest des Açores.
Bonne lecture,
Benoit Ildefonse