METHODES

La géophysique en forage

Les méthodes géophysiques en forage sont largement issues de l’exploration pétrolière depuis leur invention par les frères Schlumberger en 1927 en Alsace, avec les techniques initialement développées par la société Schlumberger. Nos activités sont aujourd’hui centrées sur l’enregistrement de mesures géophysiques en forage ou « diagraphies » proches de la surface (entre 0 et 200 m environ, et parfois jusqu’à 1500 m), mais aussi sur l’expérimentation in-situ et sur l’observation à long-terme de le dynamique du sous-sol. Ces mesures permettent la représentation in-situ, centimétrique à métrique et continue le long du forage d’un ensemble de paramètres physiques ou chimiques des séquences géologiques traversées.

Avec la miniaturisation des équipements électroniques, et notamment la mise en place d’outils télémétriques performants au cours des 15 dernières années, le saut technologique récent réalisé par l’instrumentation en forage de « petit diamètre » (utilisée à faible profondeur) offre des perspectives aussi bien scientifiques qu’industrielles dans ce domaine. Le champ d’applications de ces outils est vaste, allant de l’hydrogéologie à la géothermie, la géotechnique, le génie civil, l’exploration minière et le stockage de déchets (radioactifs ou non) près de la surface, ou à plus grande profondeur, ainsi que de gaz comme le méthane ou le CO₂. Ce type de mesures est déjà largement utilisé par quelques secteurs de l’industrie. On peut citer les exemples de la SNCF (investigation de tracés futurs de tunnels), de l’ANDRA (évaluation des sites potentiels de stockage souterrain) ou du génie civil pour, par exemple, l’évaluation de structures portuaires (Port Autonome de Marseille, Arsenal de Toulon).

Les sondes de géophysique et d’hydrologie en forage du CEEL sont de type « slimline » (petit diamètre, généralement < 6cm). Elles sont adaptées à l’acquisition de mesures en puits étroits, et présentent l’avantage d’être facilement manipulables sur le terrain.